le marché d'antibes
Sur la place couverte,
le dimanche matin
Le marché rit joyeux,
bruyant et plein d’entrain
Et pour les Antibois
c’est comme une détente
Un plaisir, une joie,
comme on veut bien l’entendre
(De faire ses achats ou promener son chien,
Sur le marché d’Antibes,
le dimanche matin.
Prés des bancs colorés de fruits et de légumes
Aux parfums odorants
qu’au passage je hume
Côtoyant quelque fois
celui du fromager
Sur le marché
d’Antibes, j’aime me promener.
En longeant lentement
l’allée bondée de monde
On arrive bientôt
presque au bout du marché
Où le cri à l’accent
du pays de Raymonde
Nous vante l’arrivage
de son beau poisson frais.
Sur la pierre du banc
où coule une eau nouvelle
Les poissons argentés qu’une âcre odeur révèle
Semblent nous demander
de ne pas hésiter
Et de les acheter,
dépouillés de regrets.
Et puis tout
doucement le marché se dépeuple
Et les étals nus, aux
cagettes empilées
Que les marchands
ramassent, laissant un espace vide
Le marché discrètement
s’éteint et disparaît.
Sur la dalle mouillée,
sous la voûte de vitres
Résonnent les échos
des voix multipliées
Comme l’air d’une
chanson, comme des notes de musique
Le marché a vécu et
puis s’en est allé.
chiffonette)