27 février 2006
midi-trente
Il est midi passé et dans la ruelle
Sous le blanc soleil aveuglant de l’été
Un petit oiseau d’un léger coup d’aile
Juste devant moi vient de s’envoler.
Le ciel est satin, uni et limpide
Et l’air est si chaud en ce mois de juillet
La venelle est calme, déserte et vide
La demie se met à sonner.
Sur le mur de pierres surannées et grises
Tombent les glycines en grappes serrées
Les doux pétales pales sur l’asphalte qui brille
Forment un tapis d’un bleu délavé.
Je marche et mes pas résonnent sur le macadam
Je respire, et ma main me donne, une glycine
Que je mettrai dans un petit pot
Publicité
Publicité
Commentaires